Gabriel de La Landelle (1812-1886) aimait les belles histoires d’aventuriers. Et aussi d’aventurières, puisqu’il a écrit Les femmes à bord, entre autres ouvrages consacrés à la mer, principal terrain sur lequel il choisissait ses héros. Dugay-Trouin eut ses faveurs. Il s’intéressait aussi à la colonisation, et consacra un livre à celle du Brésil. On n’est donc pas surpris qu’il ait rencontré Benyowsky (Béniowski dans sa version), qui avait lui-même rédigé le roman de sa vie sous la forme de Mémoires. Il suffisait d’imaginer quelques anecdotes supplémentaires et de donner un peu plus de chair aux compagnons sur lesquels son héros s’était montré trop discret en s’attribuant seul le mérite de ses supposées réussites en terre malgache. La réédition du Dernier des flibustiers (1884) précède de peu la parution d’un roman de Jean-Christophe Rufin inspiré par le même personnage, Le tour du monde du roi Zibeline (Gallimard). Elle s’accompagne de deux autres ouvrages numériques, la partie malgache des Mémoires de Benyowsky et l’essai historique de Prosper Cultru, Un empereur de Madagascar au XVIIIe siècle : Benyowszky (1906). 2,99 euros ou 9.000 ariary ISBN 978-2-37363-061-9 |
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